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Abandon (religion)

Le drapeau chrétien, exposé à côté de la chaire sur le chœur d’un sanctuaire d’église. Son champ blanc représente l’abandon de Jésus à la volonté de Dieu.

Voir aussi : Cupio dissolvi

Dans le christianisme, le premier grand principe de l’abandon est « Mourir à soi-même », ou « Le port de sa croix » permettant au Christ de régner et de gouverner dans l’ordre de la manière dont on mène sa vie, illustré dans les passages suivants :

Alors Jésus dit à ses disciples : Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive.

– Matthieu 16:24

Un amour plus grand que celui-ci, qu’un homme donne sa vie pour ses amis.

– Jean 15:13

Et marchez dans l’amour, comme Christ aussi nous a aimés, et s’est donné lui-même pour nous, comme une offrande et un sacrifice à Dieu, en odeur de sainteté.

– Eph 5:2

Un autre principe central du concept chrétien d’abandon est le concept d’abandon à la volonté de Dieu. L’abandon à la volonté de Dieu implique à la fois l’abandon de notre volonté à la Sienne, dans Sa souveraineté sur toutes choses, dans laquelle Ses modes de fonctionnement et de pensée prévalent sur ceux de l’humanité et de Satan. Deuxièmement, l’abandon de notre volonté se manifeste par la reconnaissance de la volonté de Dieu pour notre vie personnelle, même dans les plus petites décisions. Cela se fait en mettant de côté ses désirs personnels en faveur de la volonté parfaite de Dieu pour notre vie. Cela inclut la réalité de l’acceptation d’un appel ou d’un but. Le précipice ou l’essentiel de cet abandon personnel est l’obéissance, et l’obéissance à Dieu est une indication de la réalisation de Sa volonté. Ce qui, ayant des effets durables à travers les générations, et dans les royaumes/nations, est souvent associé à des bénédictions terrestres et célestes.

L’abandon ultime ; l’abandon du Christ, qui est une volonté entièrement soumise au plan divin de Dieu, est vu dans la naissance du Christ ainsi que dans ses trois dernières prières, à Gethsémani, avant sa crucifixion. La venue dans le monde en tant que Dieu incarné, puis l’abandon à la Croix/Sa vie dans l’acte d’expiation sacrificielle, brisant la malédiction du péché et de la mort depuis la Chute.

Cela est mis en évidence dans ce qui suit :

Mais il s’est fait lui-même sans réputation, il a pris sur lui une forme de serviteur, il a été fait à la ressemblance des hommes : Et, ayant été trouvé semblable à un homme, il s’est humilié lui-même, et s’est fait obéissant jusqu’à la mort, même la mort de la croix.

– Phl 2:7-8

Disant : Père, si tu le veux, éloigne de moi cette coupe ; néanmoins, que ce ne soit pas ma volonté, mais la tienne, qui se fasse.

– Luc 22:42

L’abandon est également noté dans la doctrine chrétienne comme l’une des trois colonnes de la vie victorieuse, ou victoire chrétienne : le Sang de l’Agneau , leur Témoignage de la Parole de Dieu et leur vie, et Ne pas aimer sa propre vie jusqu’à la mort ; afin que la vie de Christ soit montrée.

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