Alice
Alice est la mère d’un des personnages principaux, Tibby, dans le best-seller d’Ann Brashares de 2001, La sororité du pantalon voyageur, qui a inspiré un film et plusieurs suites. Sculpteur hippie, elle a eu Tibby alors qu’elle n’avait que dix-neuf ans. Elle et le père de Tibby ont deux autres enfants beaucoup plus tard, lorsqu’ils sont plus intégrés, si bien que Tibby a presque l’impression de faire partie d’une autre famille. Alice peut parfois être une source d’exaspération pour sa fille, mais il faut lui reconnaître le mérite d’avoir produit une enfant pleine d’esprit et d’ingéniosité.
Une recherche Google sur ce sujet vous rapportera près de 75 millions de résultats. Que pouvons-nous dire d’autre ? Eh bien, pas grand chose, probablement, mais cela ne nous empêchera pas d’essayer. Il s’agit d’un classique de tous les temps, universellement aimé et traduit, et qui a fait des incarnations dans des films, des dessins animés, des bandes dessinées, des jouets – vous le nommez. Lewis Carroll, comme chacun le sait, était le nom de plume d’un Don d’Oxford victorien reclus du nom de Charles Lutwidge Dodgson, qui semble avoir été particulièrement fasciné par l’une des petites filles du doyen de Christ Church, Alice Liddell. Pour lui plaire, il a mis par écrit l’histoire qu’il lui avait racontée lors d’une sortie. Il a ainsi recréé pour nous une enfant fabuleuse vivant une aventure fabuleuse dans deux livres, Alice’s Adventures in Wonderland et Through the Looking-Glass, publiés entre 1863 et 1871. Alice n’est pas une petite sainte nitouche. Elle est effrontée, sensible, interrogative et déterminée, et nous guide dans le labyrinthe de son rêve avec clarté et élan. Alice est devenue la compagne de millions d’enfants au fil des ans, surtout des petites filles, et son nom même évoque un monde d’enchantement et de délices magiques, dans lequel nous pouvons retourner à tout moment à l’âge adulte.
Alice a été la compagne de longue date de Gertrude Stein, l’écrivain et la maîtresse officieuse de la société d’avant-garde du Paris des années 1920. Née à San Francisco en 1877, elle se rend à Paris en 1907, rencontre Stein, et le reste appartient à l’histoire. Ensemble, elles organisent des réceptions pour les principaux intellectuels et artistes de leur époque. Publiquement éclipsée par Stein, plus dominateur, elle était néanmoins la muse de l’artiste, lui apportant soutien et réconfort jusqu’à sa mort en 1946. Stein l’a immortalisée dans ses mémoires, The Autobiography of Alice B. Toklas, et a renforcé sa propre célébrité avec la publication de The Alice B. Toklas Cookbook, qui contenait bien sûr la recette des tristement célèbres brownies au haschisch. Oui, elle avait une légère moustache, mais nous lui pardonnons cela à la lumière de ses autres accomplissements. Et le « B » est l’abréviation de Babette.
Alice Cullen est l’un des personnages de la série de livres et de films sur les vampires de Stephanie Meyers, qui connaît un énorme succès dans le domaine de la romance fantastique pour adolescents. Elle est la sœur adoptive du personnage principal des « bons » vampires, Edward Cullen, et est comme une sœur pour le personnage principal, Bella Swan. Alice est une jeune fille intelligente, petite et jolie qui possède des pouvoirs de voyance, un trait de caractère qui lui a valu d’être internée dans sa « vie humaine ». C’est aussi une jeune fille typique, qui aime le maquillage, le shopping et les fêtes. Amie farouchement fidèle de Bella, Alice contribue à la défendre, elle et Edward, contre leur vaste éventail d’ennemis dans le monde des vampires, et à protéger leur enfant, Renesmee, contre les fausses accusations portées contre elle.
Joel est un personnage du livre controversé de 1971 intitulé « Go Ask Alice », écrit par un auteur anonyme. Il est présenté comme le journal intime réel d’une adolescente qui devient dépendante de la drogue et il est ainsi devenu une déclaration à peine voilée contre la consommation de drogue. Le nom de la diariste n’est jamais donné (ce qui est logique puisqu’il s’agit d’un journal intime après tout !) Le personnage de Joël, qui entre dans la vie de la diariste, est vertueux et gentil. Il parvient à la faire sortir de sa coquille autodestructrice et, grâce à lui, elle reprend confiance dans le monde. Elle est embarrassée par son passé et peu sûre d’elle, mais il l’accepte de l’intérieur lorsqu’elle s’ouvre à lui. Joel restaure l’idée d’un véritable amour romantique et est l’incarnation de la bonté.