Ammonoïdes
Les ammonoïdes étaient des créatures ressemblant à des calmars qui vivaient à l’intérieur d’une coquille externe. En fait, les ammonoïdes sont des parents du calmar moderne, ainsi que de la pieuvre et du Nautilus chambré, qui appartiennent tous à la classe d’animaux appelée céphalopodes.
Les ammononoïdes sont apparus dans les archives fossiles au début de la période dévonienne, il y a environ 419 millions d’années. Ils se sont éteints il y a environ 66 millions d’années, lors de l’extinction massive de la fin du Crétacé qui a tué les dinosaures et de nombreuses autres espèces d’animaux terrestres et marins. Leurs fossiles sont courants dans les roches sédimentaires du monde entier et sont assez fréquents dans les roches crétacées de l’ouest du Kansas. On les trouve également dans les affleurements du Pennsylvanien et du Permien dans l’est de l’État.
La plupart des ammonoïdes avaient des coquilles enroulées dans le même plan (comme un rouleau de cannelle). D’autres avaient des coquilles droites ou enroulées de manière erratique. Les surfaces externes des coquilles étaient ornées de diverses manières, avec des motifs de couleurs différentes, des côtes, des nœuds ou des épines.
La taille des ammonoïdes a beaucoup varié au cours de leur longue histoire sur Terre. La plupart des ammonoïdes du Paléozoïque étaient de la taille d’une balle de golf ou plus petits. Au plus fort de leur diversité, au Crétacé, cependant, de nombreux ammonoïdes étaient plus grands, et certains, dont le diamètre pouvait atteindre 3 mètres, devaient être de redoutables prédateurs. La découverte d’ammonoïdes fossiles portant des traces de morsure nous indique que les ammonoïdes étaient également la proie de vertébrés plus grands, comme les poissons, les requins et les mosasaures.
La diversité de la forme de la coquille externe chez les ammonoïdes indique un large éventail d’adaptations à l’environnement marin. Certains ammonoïdes peuvent avoir passé une partie de leur vie sur le fond de l’océan, tandis que d’autres ont passé leur vie à dériver passivement avec les courants dans la colonne d’eau. D’autres, en particulier ceux dont la coquille était lisse et profilée, étaient probablement des nageurs énergiques. L’animal mou, semblable à un calmar, vivait dans la chambre avant ; les autres chambres, appelées chambres de flottabilité, servaient à réguler la position de l’ammonoïde dans la colonne d’eau.
En raison de leur évolution rapide et de leur abondance dans les archives fossiles, les ammonoïdes sont extrêmement utiles pour corréler les âges des roches sédimentaires de différentes régions du monde. En faisant correspondre les espèces d’ammonoïdes contenues dans les formations rocheuses de différents endroits, les géologues peuvent déterminer que les roches se sont déposées à peu près à la même époque. En fait, comme les ammonoïdes ont évolué si rapidement au cours des périodes du Trias, du Jurassique et du Crétacé, leurs fossiles peuvent être utilisés pour établir des zones qui représentent moins d’un million d’années. Il s’agit d’une résolution très fine par rapport aux 4,6 milliards d’années des temps géologiques.
Bien que les ammonoïdes soient des fossiles relativement courants dans les affleurements crétacés du centre et de l’ouest du Kansas, ils sont beaucoup moins courants dans l’est du Kansas, où l’on trouve occasionnellement des fossiles plus petits dans certains affleurements du Pennsylvanien et du Permien.
Etendue stratigraphique : Dévonien inférieur à Crétacé supérieur.
Classification taxonomique : Les ammonoïdes appartiennent au royaume Animalia, à l’embranchement des Mollusques, à la classe des Céphalopodes, à l’ordre des Ammonoidea.
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