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‘Carmina Burana’, musique de moines et d’ivrognes

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Détail de la scène Waldlandschaft de Carmina Burana sur parchemin à Munich.

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Carmina Burana, cantate scénique pour solistes, chœurs & orchestre

11 :50

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« In taberna »

« In truitina »

« Tempus est iocundum »

« Dulcissime »

« Ave, formosissima »

« O Fortuna »

Gundula Janowitz, soprano

Gerhard Stolze, ténor

Dietrich Fischer-Dieskau, baryton

Chœur et orchestre du Deutsche Opera, Berlin

Eugen Jochum, chef d’orchestre

Couverture de l'album

Carmina Burana est le titre d’un recueil de paroles médiévales latines et allemandes publié en 1847, extraites d’un manuscrit du XIIIe siècle alors en possession d’une abbaye bénédictine près de Munich.

À ce jour, le manuscrit original reste la source la plus riche de poésie profane des goliards – des érudits et des moines itinérants actifs en Europe de la fin du Xe siècle au début des années 1200. En 1935, le compositeur allemand Carl Orff (1895-1982) a découvert le recueil et a été immédiatement saisi par l’imagerie terreuse et débridée de son contenu. Il a utilisé quelque deux douzaines de textes (mais aucune des mélodies du manuscrit) pour créer l’une des œuvres les plus populaires du XXe siècle pour chœur et orchestre. La partition, achevée en 1936, a été créée à Francfort le 8 juin 1937.

Les Carmina Burana d’Orff invitent l’interprète et l’auditeur à participer au plaisir hédoniste d’airs rythmiquement entraînants et fréquemment répétés, ainsi que de formes tout aussi simples, d’une harmonie consonante, d’un chant puissant et d’une partition colorée marquée par une utilisation ininterrompue des percussions.

« Burana » With A Bang

L’enregistrement pittoresque du chef d’orchestre allemand Eugen Jochum a une germanité qui est exactement au rendez-vous. Le jeu orchestral sonne net, plein de caractère et suggestif ; le chant choral convenablement lascif. Personne n’a jamais fait mieux que la bière bavaroise, et l’ensemble du spectacle est amusant du début à la fin. Le baryton Dietrich Fischer-Dieskau apporte à ses solos la nuance d’un artiste de lieder, tandis que le ténor Gerhard Stolze, malgré quelques libertés avec le phrasé, se révèle infailliblement comique.

Pour écouter le reportage de la semaine dernière, cliquez ici.

Pour une archive complète du Classical 50 de NPR, cliquez ici.

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