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Cause

Chaque antécédent distinct d’un événement. Quelque chose qui précède et entraîne un effet ou un résultat. Une raison pour une action ou une condition. Un motif d’une action en justice. Un agent qui entraîne quelque chose. Ce qui, d’une certaine manière, est responsable d’une condition qui entraîne un effet ou qui produit une cause pour l’action ou l’état qui en résulte.

Une poursuite, un litige ou une action. Toute question, civile ou pénale, plaidée ou contestée devant une cour de justice.

Cause et causalité en droit américain

Si un individu est licencié d’un emploi à la banque pour détournement de fonds, il est licencié pour cause – à la différence des décisions ou des actions considérées comme arbitraires ou capricieuses.

En procédure pénale, la cause probable est la base raisonnable pour croire qu’une personne a commis un crime particulier. Avant qu’une personne puisse être arrêtée ou fouillée par un officier de police sans mandat, une cause probable doit exister. Cette exigence est imposée pour protéger les gens contre les invasions ou intrusions déraisonnables ou sans restriction du gouvernement.

Dans le droit des délits, le concept de causalité est essentiel pour qu’une personne puisse intenter avec succès une action pour préjudice contre une autre personne. La partie lésée doit établir que l’autre personne a provoqué le préjudice allégué. La responsabilité d’un défendeur dépend du lien entre sa conduite et le préjudice subi par le plaignant. Le demandeur doit prouver que son préjudice ne se serait pas produit sans la négligence ou le comportement intentionnel du défendeur.

Cause réelle, concomitante et intervenante

La cause réelle est l’événement directement responsable d’un préjudice. Si une personne en pousse une autre, faisant ainsi tomber l’autre personne par une fenêtre ouverte et qu’elle se casse une jambe à la suite de sa chute, la bousculade est la cause réelle de la blessure. Dans ce cas, la cause immédiate de la blessure serait la chute, puisque c’est la cause qui précède immédiatement la blessure, sans cause intermédiaire. Dans certains cas, la cause réelle et la cause immédiate d’une blessure peuvent être les mêmes.

Les causes concomitantes sont des événements qui se produisent simultanément pour produire un résultat donné. Ils sont contemporains, mais l’un ou l’autre de ces événements entraînerait à lui seul l’effet qui se produit. Si une personne poignarde une autre personne qui se fait simultanément tirer dessus par une troisième personne, l’un ou l’autre acte pourrait à lui seul causer la blessure de la personne.

Une cause intercalaire est une cause qui interrompt le flux normal des événements entre le tort et la blessure. Elle s’interpose entre une séquence attendue d’événements pour produire un résultat non prévu. Si une personne conduisant sous l’influence de l’alcool frôle un poteau téléphonique pourri et le fait tomber, l’état du poteau sera la cause intermédiaire de son effondrement. Cet élément est important pour déterminer la responsabilité du conducteur intoxiqué. Si la compagnie de téléphone connaissait ou aurait dû connaître l’état dangereux du poteau et a négligé de le remplacer, elle sera responsable du préjudice causé par la chute du poteau. Selon la force avec laquelle le conducteur a heurté le poteau, il peut être tenu pour responsable de la négligence contributive, ou partiellement responsable, de l’accident qui a eu lieu.

Une cause efficiente intervenante est une cause qui supplante totalement l’acte ou l’omission fautive initiale. Par exemple, un chauffeur de taxi en état d’ébriété transporte une personne dans un taxi dont les freins sont défectueux. Un accident se produit, qui est le résultat direct de l’intoxication plutôt que des freins défectueux. Le préjudice subi par le passager est imputable à l’état du conducteur. La cause efficiente intervenante a ainsi rompu le lien de causalité entre le tort initial des freins défectueux et le préjudice.

Cause immédiate, imprévisible et éloignée

La cause immédiate d’un préjudice est l’acte ou l’omission d’un acte sans lequel le préjudice ne se serait pas produit. Il s’agit d’un concept du droit des délits et implique la question de savoir si la conduite d’un défendeur est si importante qu’elle le rend responsable d’un préjudice résultant. Par exemple, une personne jette une allumette allumée dans une corbeille à papier, ce qui déclenche un incendie qui met le feu à un bâtiment. Le vent transporte les flammes jusqu’à l’immeuble voisin. L’acte de jeter l’allumette serait la cause immédiate de l’incendie et des dommages qui en résultent ; cependant, la personne peut ne pas être tenue entièrement responsable de toutes les conséquences qui en découlent.

Une cause imprévisible est une cause qui résulte de manière inattendue et imprévisible de la cause immédiate. Le degré de préjudice subi est imprévu ou très éloigné de la conduite négligente ou intentionnelle qui a eu lieu. Par exemple, si un client dans un supermarché irrite un employé et que celui-ci le pousse pour l’écarter, ce qui entraîne un saignement prolongé parce que la personne est hémophile, le saignement est une conséquence imprévisible de l’action de l’employé. Même si le commis a intentionnellement poussé le client, la blessure qui en résulte est clairement éloignée de son comportement.

Une cause éloignée est une cause qui est éloignée ou séparée de la cause immédiate d’un préjudice. Si les blessures subies par une personne admise dans un hôpital après avoir été heurtée par un camion sont aggravées par une faute professionnelle, la faute professionnelle est une cause éloignée du préjudice subi par cette personne. Le fait que la cause d’un préjudice soit éloignée n’exonère pas un défendeur de sa responsabilité pour l’acte ou l’omission, mais il peut y avoir une répartition de la responsabilité entre les défendeurs.

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