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Le cimetière Colonial Park de Savannah a une histoire riche et macabre.

Construit en 1750, le cimetière contient un grand nombre des premiers colons de Savannah, dont 700 victimes de la grande épidémie de fièvre jaune de 1820, toutes enterrées dans une fosse commune. On dit que le nombre réel d’habitants de Savannah qui ont succombé à la peste était de 666, mais le total a été arrondi pour éviter toute mention de la bête. Le cimetière a également servi de terrain de duel pour la ville de 1740 à 1877.

Savannah a été épargnée de la destruction totale de la Marche vers la mer de Sherman pendant la guerre civile, lorsque la ville s’est rendue sans incident alors que l’armée rebelle se retirait à travers la rivière Savannah en Caroline du Sud. Plus tard, Sherman a offert la ville à Abraham Lincoln comme cadeau de Noël en 1864. Mais les soldats de l’Union qui occupaient la ville sont réputés avoir laissé leur marque à Savannah d’une manière unique et inhabituelle, en modifiant subtilement les pierres tombales du cimetière colonial. Le long du mur est du cimetière se trouvent des dizaines de pierres tombales que, selon la légende locale, les soldats ont déterrées et déplacées. Ils ont modifié les dates de nombreuses pierres tombales avec leurs baïonnettes ; un homme a vécu jusqu’à l’âge avancé de 421 ans, son voisin a vécu 544 ans et le fils d’un autre homme est né 1000 ans avant son père. La réalité est que de nombreuses tombes ont été exhumées et déplacées pendant les nombreuses épidémies de fièvre jaune et de malaria de Savannah, lorsque les décès dépassaient l’espace disponible dans le « Old Burying Ground ».

Malheureusement, le cimetière a été la cible de vandales pendant des siècles, et les guides touristiques locaux aiment blâmer les « Bummers du général Sherman ».

Un des lieux les plus historiques et les plus hantés de l’une des villes les plus séduisantes de l’Amérique.