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Pont de la Confédération

Pendant de nombreuses années, la seule façon de se rendre de l’Île-du-Prince-Édouard (Î.-P.-É.) au Nouveau-Brunswick était de prendre le traversier. Mais après des décennies de débats contradictoires, les habitants de l’Î.-P.-É. ont finalement voté en faveur de la construction d’un pont sur le détroit de Northumberland, reliant les deux provinces par la route et offrant un autre mode de déplacement à la communauté locale.

Alors que la plupart des conceptions de ponts sont confrontées à certains défis de conception, les problèmes auxquels nous avons été confrontés lors de la construction du pont de la Confédération étaient considérables. Le détroit connaît des régimes de marée complexes qui diffèrent à chaque extrémité, tandis que son point le plus étroit a une largeur de 13 kilomètres – une distance assez longue pour l’ingénierie d’un pont. Pour aggraver la situation, le détroit est également recouvert de glace de mer tout au long de l’hiver.

Pour minimiser les forces de la glace et faciliter le processus normal de déglaçage du détroit, l’équipe a conçu le pont sur 44 piliers gravitaires massifs. Nous avons espacé les piliers pour répondre aux exigences environnementales en perturbant le moins possible le fond du détroit. La majeure partie du pont a été conçue pour se situer à 40 mètres au-dessus de l’eau afin de permettre la circulation des navires, et l’ensemble de la structure a été préfabriquée sur la rive pour permettre une construction tout au long de l’année.

Le pont – qui célèbre aujourd’hui sa 20e année d’exploitation – offre une alternative pratique au ferry et a contribué à relier les communautés du Canada atlantique à travers le détroit de Northumberland.

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