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Qu’est-ce que la promotion de la santé ?

Découvrez la définition de la promotion de la santé et ses différents modèles.

La définition la plus connue de la promotion de la santé est celle de la Charte d’Ottawa de l’Organisation mondiale de la santé (1986) :

La promotion de la santé est le processus qui permet aux gens d’accroître le contrôle sur leur santé et de l’améliorer (la définition complète est fournie sur le site de l’OMS).

Cette définition a été légèrement modifiée en 2005, dans la Charte de Bangkok de l’OMS pour la promotion de la santé à l’ère de la mondialisation pour devenir :

La promotion de la santé est le processus qui permet aux gens d’accroître le contrôle sur leur santé et ses déterminants, et ainsi d’améliorer leur santé.

L’OMS a produit sept documents de consensus sur la promotion de la santé, le dernier en 2009 à Nairobi. Pour plus d’informations sur ces documents, consultez les pages Jalons de la promotion de la santé et la 7e Conférence mondiale sur la promotion de la santé.

Modèles de promotion de la santé

Si la définition de la promotion de la santé a été universellement adoptée, il existe un certain nombre d’approches différentes de la promotion de la santé. Au cours des 30 dernières années, trois modèles clés de la santé ont influencé la promotion de la santé.

Le modèle biomédical de la santé (avant les années 1970) :

  • se concentre sur les comportements à risque et les modes de vie sains
  • met l’accent sur l’éducation à la santé – changer les connaissances, les attitudes et les compétences
  • se concentre sur la responsabilité individuelle
  • traite les personnes en les isolant de leur environnement

Le modèle social de la santé (à partir des années 1970) :

  • s’attaque aux déterminants plus larges de la santé
  • implique une collaboration intersectorielle
  • agit pour réduire les inégalités sociales
  • renforce les individus et les communautés
  • agit pour permettre l’accès aux soins de santé

Le modèle écologique de la santé (à partir de la fin des années 1970) :

  • reconnaît la relation réciproque entre les comportements liés à la santé et les environnements dans lesquels les gens vivent, travaillent et jouent (le comportement ne se produit pas dans le vide)
  • considère que l’environnement est composé de différents sous-systèmes – micro, méso, exo et macro
  • souligne les relations et les dépendances entre ces sous-systèmes
  • est complet et à multiples facettes, utilisant un cadre partagé pour le changement aux niveaux individuel et environnemental

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