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Votre bonne santé : Un pore saignant sur le nez diagnostiqué comme un cancer

Chère Dr Roach : J’ai la peau claire et j’ai eu des coups de soleil dans le passé, donc j’ai été diligent pour rechercher des taches cutanées rugueuses et écailleuses qui pourraient se transformer en cancer et des taches irrégulières sombres qui pourraient être un mélanome. Mais je n’avais rien lu sur la nécessité de surveiller un pore qui saigne, guérit et saigne à nouveau. J’ai un endroit comme ça sur mon nez et j’ai simplement pensé que c’était de la peau fine. Il n’y avait pas de bosse, pas de rougeur, pas de desquamation, juste des saignements occasionnels. Ensuite, ça guérissait et tout semblait aller bien. J’ai appris par mon dermatologue qu’il s’agissait d’un cancer basal de la peau, qui se développe vers le bas de la peau, et que je devais subir une chirurgie de Mohs pour enlever le cancer et une chirurgie plastique pour le réparer. Je veux que tout le monde sache qu’il faut faire attention à ce genre de symptôme et se rendre immédiatement chez un médecin s’il en est atteint.
W.R.
Un carcinome basocellulaire est un cancer de la peau, probablement le cancer le plus fréquent aux États-Unis, et il est plus fréquent chez les personnes à la peau claire. Il est inhabituel chez les personnes à la peau très foncée. Il est plus fréquent chez les hommes, et sa fréquence augmente avec l’âge. Comme vous l’avez noté, la lumière du soleil est le principal facteur de risque, bien que les coups de soleil ne soient pas nécessaires pour développer un CBC. L’utilisation de lits de bronzage augmente aussi considérablement le risque de cancer de la peau, et je déconseille fortement leur utilisation.
Les CBC peuvent apparaître sous plusieurs formes différentes. Ils apparaissent souvent comme un nodule sur le visage, avec des vaisseaux sanguins dilatés qui peuvent saigner et s’ulcérer (provoquant une fosse peu profonde). Sur le tronc, ils peuvent se présenter sous la forme d’une plaque rouge superficielle. Elles peuvent également se présenter sous la forme de lésions fermes, plus profondes, ressemblant à des cicatrices.
Parce qu’elles peuvent apparaître de manière si variée, TOUTE nouvelle lésion cutanée, en particulier chez une personne à la peau claire exposée au soleil, doit être évaluée par un professionnel. Toute plaie qui ne guérit pas ou qui saigne périodiquement est particulièrement à risque.
Bien que les CBC se propagent rarement, voire jamais, à l’extérieur de la peau, ils peuvent se développer localement et être défigurants. Une fois qu’il y en a eu un, d’autres cancers de la peau sont beaucoup plus probables, de sorte qu’un examen périodique total de la peau par un dermatologue est essentiel.
Cher Dr Roach : Ma fille a récemment été opérée d’une grosse tumeur à la tête. Ils ont appelé cela un cancer du sinus paranasal, et ont dit que c’était très rare, avec seulement quelques autres cas connus. Pouvez-vous m’aider à savoir ce qui a provoqué cela ?
F.W.
Les cancers des sinus paranasaux sont très rares. Ils ne présentent généralement aucun symptôme jusqu’à ce qu’ils deviennent assez gros pour envahir d’autres structures, et peuvent donc être très avancés au moment du diagnostic. Ils se présentent souvent sous la forme de douleurs aux dents ou au visage, de saignements ou d’une obstruction nasale persistante. Elles peuvent également appuyer sur l’œil, provoquant une vision double ou floue.
Le traitement dépend du type de cellule tumorale, mais il implique généralement une intervention chirurgicale et peut inclure à la fois une radiothérapie et une chimiothérapie.
Pour ce qui est de la cause, il n’y a aucun moyen pour moi de le dire pour votre fille. Cependant, les facteurs qui augmentent le risque de cancers paranasaux sont la pollution atmosphérique, la fumée de tabac et les expositions professionnelles, notamment pour les travailleurs du cuir, du textile et du bois. Le papillomavirus humain peut en être la cause chez certaines personnes.
Le pronostic dépend aussi du type de cellule. Avec les cancers rares, il est très difficile de faire une déclaration générale. Son médecin (ou plus probablement, son équipe de médecins) est vraiment votre seule source d’informations supplémentaires. J’espère qu’elle aura une bonne issue.

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Le Dr Roach regrette de ne pas pouvoir répondre à des lettres individuelles, mais les intégrera à la chronique dans la mesure du possible. Les lecteurs peuvent envoyer leurs questions par courriel à [email protected].

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