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Étude : Les bébés capricieux liés au risque de TDAH

Le 20 avril 2011 — Les bébés qui pleurent excessivement et ont des difficultés à dormir et à s’alimenter peuvent présenter un risque accru de problèmes de comportement pendant l’enfance, notamment de trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité (TDAH), révèle une étude.

Près de 20 % des bébés présentent des signes de « problèmes de régulation » tels que des pleurs persistants, des problèmes de sommeil et d’alimentation pendant la première année de vie. La plupart du temps, ces symptômes sont transitoires et les nourrissons s’adaptent lorsqu’ils atteignent l’école maternelle.

Mais « ceux qui présentent des problèmes de régulation persistants dans des familles ayant d’autres problèmes peuvent nécessiter des interventions précoces pour minimiser ou prévenir les conséquences à long terme des problèmes de régulation des nourrissons », conclut la chercheuse de l’étude, Mirja Helen Hemmi, de l’Université de Bâle, en Suisse.

Les nouvelles conclusions apparaissent en ligne dans les Archives of Disease in Childhood.

Les chercheurs ont analysé 22 études qui ont examiné les problèmes de régulation des nourrissons chez 1 935 enfants. Dix de ces études se sont penchées sur les conséquences des pleurs excessifs, quatre ont examiné les problèmes de sommeil, trois ont concerné les problèmes d’alimentation des nourrissons, et cinq études se sont concentrées sur les bébés présentant de multiples problèmes de régulation.

Le risque de problèmes de comportement était le plus élevé chez les nourrissons qui ont connu des problèmes dans plusieurs catégories. Le plus souvent, ces problèmes étaient liés au TDAH et à des problèmes de comportement d’extériorisation tels que des comportements agressifs ou destructeurs et/ou des crises de colère. Le TDAH est un trouble du comportement marqué par l’impulsivité, l’hyperactivité et l’inattention.

Les personnes qui présentaient le plus grand risque de problèmes de comportement pendant l’enfance étaient également plus susceptibles d’être issues de familles en difficulté, notamment celles ayant des problèmes psychosociaux et des problèmes d’interaction entre elles.

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