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Interaction entre l’albutérol et le bêta-bloquant – Que dois-je faire ?

Interaction bêta-bloquant albutérol – Que faire ?

Date 29 mai 2019 Auteur Par Eric Christianson Catégorie Respiratoire

Interaction bêta-bloquant albutérol

L’interaction bêta-bloquant albutérol est réelle et est significative. Mais à quel point est-elle significative ? Quelles questions devriez-vous vous poser ?

Quel bêta-bloquant parlons-nous ?

La toute première question que j’évaluerais est de quel bêta-bloquant parlons-nous car tous les bêta-bloquants ne sont pas créés de la même façon ! Il est essentiel de se rappeler que les bêta-bloquants non sélectifs auront un impact beaucoup plus important sur les récepteurs bêta-2. Parmi les exemples de bêta-bloquants non sélectifs, on peut citer le propranolol et le nadolol.

Le médicament est-il nécessaire et que traitons-nous ?

C’est probablement une question assez facile pour l’albutérol. Presque 100% du temps, la respiration et la gestion d’une exacerbation respiratoire aiguë vont être notre priorité absolue. Cela nous laisse avec le bêta-bloquant et l’identification de ce que nous traitons avec ce médicament. Si nous traitons l’hypertension, les migraines ou les tremblements, ce seraient tous de bons exemples où des alternatives existent et le risque de passer à quelque chose de différent ne va généralement pas mettre la vie en danger.

Minimiser la dose

Rappellez-vous que les effets bêta-bloquants vont généralement dépendre de la dose. Plus la dose est élevée, plus nous risquons de provoquer des problèmes respiratoires et d’augmenter l’importance de l’interaction entre l’albutérol et le bêta-bloquant.

Changer pour un bêta-1 sélectif

Si le bêta-bloquant est absolument nécessaire, je voudrais absolument m’assurer que nous pouvons utiliser un agent bêta-1 sélectif si possible.

Surveiller l’interaction entre l’Albutérol et le bêta-bloquant

Avec de nombreuses interactions médicamenteuses, parfois le mieux que nous puissions faire est de surveiller le patient au fil du temps et de continuer à peser les risques par rapport aux avantages. Si vous identifiez un patient qui s’est rendu aux urgences deux fois au cours des deux derniers mois pour des difficultés liées à la respiration et que le patient reste sous propranolol 80 mg BID, vous devez aborder cette situation et reconnaître que le propranolol contribue probablement à cette situation.

Si un patient reste sous métoprolol et un bêta-agoniste pendant des années sans problème, nous pouvons probablement continuer à évaluer et à surveiller le patient.

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Tags : albutérol, bêta-bloquant, interactions médicamenteuses

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